La gestion libre en assurance-vie

La gestion libre en assurance-vie permet aux investisseurs de prendre le contrôle de leur contrat et de décider où et comment investir leur argent. Il nécessite une plus grande implication de la part de l’investisseur mais offre également plus de flexibilité en termes de choix d’investissement et de rendements potentiels. Dans cet article, nous verrons qui devrait envisager la gestion libre, les avantages et les inconvénients de cette approche, et une conclusion.

Qu’est ce que la gestion libre en assurance-vie

La gestion libre en assurance-vie offre aux investisseurs individuels l’occasion unique de prendre le contrôle de leur contrat et de prendre eux-mêmes toutes les décisions importantes en matière d’investissement.

Cette méthode vise à libérer les investisseurs des contraintes de la gestion de portefeuille conventionnelle comme la gestion pilotée ou la gestion sous mandat. Cela leur permettant de personnaliser leur allocation d’actifs et de choisir les investissements qui seront inclus dans le contrat.

En profitant de la gestion libre, les investisseurs peuvent choisir les Unités de Comptes qui, selon eux, représentent le mieux leurs intérêts et leurs objectifs. Les investisseurs déterminent également l’allocation d’actifs qui leurs convient entre le fonds Euros et les Unités de Comptes.

Un investisseur qui utilise la gestion libre doit toujours conserver une vision à long terme de ses investissements, tout en se tenant au courant des performances des fonds et en recherchant les tendances des marchés.

La gestion libre permet également de se construire un profil à moindre frais. Vous trouverez dans notre dossier comment créer un profil équilibré sur un contrat d’assurance-vie en utilisant la gestion libre.

Avec la gestion libre, les investisseurs individuels sont libres de prendre toutes les décisions nécessaires en fonction des conditions actuelles du marché, ce qui leur permet d’obtenir des rendements plus élevés que ceux qu’un compte géré traditionnel pourrait offrir.

Les avantages de la gestion libre en assurance-vie

Si vous décidez que la gestion libre vous conviennent, il y a plusieurs avantages à considérer. Tout d’abord, il y a beaucoup plus de flexibilité en termes de choix de placements par rapport à la gestion pilotée ou à la gestion sous mandat.

Deuxièmement, les frais de gestion sont plus faibles en gestion libre que pour les autres modes de gestion.

De plus, les investisseurs ont le plein contrôle de leur contrat, ce qui signifie qu’ils peuvent choisir exactement les unités de comptes, les ETF ou le fonds euros dans lesquelles ils veulent investir.

Enfin, la gestion libre offrent aux investisseurs une excellente occasion d’en apprendre davantage sur les marchés financiers puisqu’ils effectuent des recherches sur les Unités de comptes, les tendances de marchés avant de prendre toute décision concernant leur portefeuille.

Les inconvénients

Il est important de noter qu’il existe également certains inconvénients potentiels à prendre en compte lorsque l’on s’intéresse à la gestion libre.

Tout d’abord, les investisseurs doivent disposer de certaines connaissances afin de prendre des décisions éclairées concernant leur portefeuille, ce qui peut prendre du temps et des efforts en fonction de l’expérience que l’investisseur a déjà acquise sur les marchés.

Deuxièmement, la gestion d’un contrat d’assurance-vie peut prendre beaucoup de temps, surtout si l’on choisit de surveiller activement ses positions afin de ne pas perdre de gains potentiels en raison de la volatilité du marché.

Troisièmement, le fait d’avoir un nombre limité d’unités de compte dans son contrat accroît le risque en raison du manque de diversification, de sorte qu’il faut être prudent lors de la sélection des unités de comptes pour son contrat.

Enfin, en raison de la volatilité du marché, il peut être assez stressant de gérer son propre contrat.

La gestion libre de votre contrat d’assurance-vie peut être un moyen passionnant pour les investisseurs expérimentés ayant des connaissances et des compétences financières de prendre le contrôle de leurs contrats et d’obtenir de meilleures performances que ne le permettent les mandats de gestion ou la gestion pilotée. Toutefois, il est important que les personnes qui envisagent cette approche comprennent les risques qu’elle comporte, notamment un niveau de stress accru dû à la volatilité du marché, et qu’elles aient besoin de connaissances financières suffisantes pour prendre des décisions éclairées. En fin de compte, seules les personnes qui se sentent à l’aise pour prendre ces risques devraient essayer ce type d’investissement.

Public cible : Investisseurs expérimentés ayant des connaissances et des compétences financières qui recherchent des opportunités d’investissement autogéré et ceux qui veulent en savoir plus sur l’investissement autogéré avant de faire le grand saut.

Intérêt de la gestion sous mandat en assurance vie

La gestion sous mandat est une stratégie utilisée par les investisseurs pour déléguer les décisions quotidiennes de leur portefeuille à un professionnel tiers. Ce service libère les investisseurs de l’obligation de prendre des décisions d’investissement fréquentes, ce qui leur permet de se concentrer sur la croissance à long terme et la préservation du capital. Dans cet article, nous vous donnerons un aperçu de la gestion sous mandat en assurance vie, nous discuterons de ses avantages et nous vous expliquerons comment vous y prendre.

Qu’est ce que la gestion sous mandat en assurance-vie

La gestion sous mandat, également connue sous le nom de gestion sous mandat, est un type de gestion de portefeuille qui exige que le client remette le contrôle de votre contrat d’assurance vie à un professionnel de la finance.

L’investisseur conserve le contrôle ultime des investissements et peut décider quand et à quelle fréquence ils sont ajustés. Cela permet aux investisseurs de se concentrer sur leurs objectifs à long terme tout en laissant les détails à court terme entre les mains d’un professionnel expérimenté.

Les gestionnaires de mandats sont des conseillers financiers professionnels qui offrent des services tels que la répartition des actifs, la diversification du portefeuille et la sélection des fonds. Ces experts peuvent aider les investisseurs à trouver des placements appropriés qui répondent à leurs buts et objectifs tout en réduisant les risques.

La gestion de mandat en assurance vie permet aux investisseurs d’avoir l’esprit tranquille en laissant quelqu’un d’autre s’occuper des détails de leur stratégie d’investissement, ce qui permet à tout le monde d’investir sans avoir à s’occuper lui-même de tout le travail.

La gestion par mandat offre aux investisseurs une alternative pour gérer leur argent. Elle s’adresse aux personnes qui ont peu ou pas d’expérience en matière d’investissements ou à celles qui n’ont tout simplement pas le temps de les gérer correctement.

Comment démarrer avec la gestion sous mandat

La première étape pour débuter avec la gestion sous mandat consiste à identifier votre profil d’investisseur. c’est à dire votre niveau de tolérance au risque, vos objectifs d’investissement, votre horizon de placement, votre objectif de rendement, etc., afin de pouvoir sélectionner un type de mandat approprié à vos besoins.

Le choix du bon mandat d’investissement peut être déterminant pour réussir. Il est essentiel que les investisseurs choisissent un mandat en fonction de leur profil unique et de leurs objectifs financiers.

En général, il existe quatre types de mandats différents que les investisseurs devraient envisager :

  • défensif (ou conservateur) : Un mandat défensif convient à ceux qui ont un faible appétit pour le risque et qui préfèrent préserver leur capital et accepter des rendements plus faibles.
  • équilibré : le mandat équilibré comporte généralement un bon équilibre entre sécurité et performance
  • dynamique : un mandat offensif comporte plus de risques et des rendements potentiels plus élevées
  • offensif : mandat offensif comporte plus de risques et des rendements potentiel plus élevées. Il s’accompagne généralement d’un horizon de placement plus lointain.

En choisissant soigneusement le mandat le plus approprié, les investisseurs peuvent s’assurer que leur investissement est en adéquation avec leur profil de risque.

Une fois cette étape franchie, vous devrez trouver un professionnel de la finance de confiance qui a de l’expérience dans la gestion de portefeuilles présentant des caractéristiques similaires aux vôtres, afin qu’il puisse prendre en charge les opérations quotidiennes de votre portefeuille tout en vous tenant au courant des changements qu’il apporte en cours de route.

Avantages de la gestion sous mandat en assurance vie

Le principal avantage de la gestion par mandat en assurance vie est qu’elle réduit ou élimine la nécessité pour l’investisseur de prendre lui-même de fréquentes décisions d’investissement.

Avec un mandataire qui s’occupe de ces détails, les investisseurs peuvent se concentrer sur leur objectif global, la croissance à long terme et la préservation du capital, sans avoir à se soucier des fluctuations à court terme du marché ou de petits ajustements qui peuvent sembler insignifiants mais qui pourraient avoir un impact significatif sur leurs résultats au fil du temps.

En outre, la gestion de mandats permet aux investisseurs inexpérimentés ou disposant de peu de temps d’accéder à des conseils financiers professionnels, ce qui peut les aider à prendre des décisions plus éclairées concernant leurs investissements.

La gestion sous mandat élimine également l’aspect émotionnel de l’investissement, ce qui permet de prendre des décisions plus réfléchies.

Inconvénients de la gestion sous mandat en assurance vie

La gestion sous mandat en assurance vie est une option pour ceux qui souhaitent se constituer un patrimoine et qui ne souhaitent pas prendre en charge la gestion de leur portefeuille.

En effet, le mandataire s’occupe de la gestion de l’assurance vie et des placements.

Cependant, il convient de noter que les performances obtenues ne sont pas toujours supérieures à celles du marché. En outre, les frais associés à une gestion sous mandat peuvent réduire considérablement les performances.

Les frais de gestion sous mandat sont souvent plus élevés que ceux liés à une gestion libre et peuvent s’accumuler tout au long de la durée de l’assurance vie, ce qui peut entraîner une réduction des gains obtenus.

Cette approche permet aux clients de suivre des stratégies d’investissement qu’ils n’auraient peut-être pas l’accès ou le temps de poursuivre autrement. Le professionnel financier choisi est en mesure d’apporter une structure et une rigueur scientifique au processus et de prendre des décisions avec plus de connaissances qu’un individu peut posséder.

Elle donne aux clients l’accès à des professionnels bien formés en comptabilité stratégique ou en finance, ce qui leur permet de bénéficier de leur expertise afin de mieux maintenir leurs investissements. En tant que telle, la gestion sous mandat peut être un moyen efficace pour les investisseurs de tous niveaux, qu’ils soient novices ou expérimentés, d’avoir accès à des conseils avisés et d’améliorer le rendement global de leurs investissements.

La gestion sous mandat en assurance vie permet d’accéder à des conseils financiers professionnels tout en libérant du temps pour des activités plus importantes ou poursuivre d’autres intérêts en dehors des placements . Si vous pensez que la gestion par mandat peut vous convenir, prenez le temps aujourd’hui d’identifier votre profil d’investisseur et commencez à chercher un assureur qui comprend vos besoins et vos objectifs individuels afin de vous engager dans cette voie dès que possible !

Quels sont les frais d’un contrat d’assurance-vie ?

Les contrats d’assurance-vie font partie intégrante de tout portefeuille financier, et comprendre les frais qui y sont associés est essentiel pour prendre des décisions éclairées. Cet article fournira un aperçu complet des types frais d’un contrat d’assurance-vie. Nous explorerons les frais de gestion annuels, les frais de versement, les frais d’arbitrage dans les contrats multi-supports, et plus encore. Nous examinerons également comment les différents assureurs se comparent en ce qui concerne ces frais. Poursuivez votre lecture pour un examen approfondi des frais des contrats d’assurance-vie !

Les frais d’un contrat d’assurance-vie

Les frais associés à un investissement peuvent avoir un impact significatif sur la performance globale de cet investissement.

Plus les frais sont élevés, plus ils réduisent la performance nette de l’investissement. Par exemple, si un investissement rapporte un rendement annuel de 6% mais que les frais s’élèvent à 2%, la performance nette de l’investissement sera de 4%. De plus, les frais peuvent réduire la rentabilité à long terme d’un investissement, car ils sont prélevés régulièrement, ce qui signifie que les investisseurs paient des frais sur les gains réalisés au fil du temps. Ce qui réduit l’effet des intérêts composés.

Il est donc important pour les investisseurs de prendre en compte les frais liés à leurs investissements et de les inclure dans leur analyse pour déterminer la rentabilité potentielle. Cela peut aider à éviter des déceptions et à maximiser le rendement de l’investissement sur le long terme.

Selon “L’argus de l’assurance“, les frais d’un contrat d’assurance-vie en France peuvent inclure des frais d’ouverture, des frais de gestion annuels, des frais sur les versements et des frais de sortie anticipé.

Nous allons analyser chacun de ces frais.

Le frais sur versements

Le premier type de frais que nous allons aborder est celui des frais de versement. Il s’agit de frais uniques qui sont facturés chaque fois qu’un investisseur verse de l’argent sur on contrat d’assurance-vie ; ce type de frais peut varier de 1 à 5 % selon l’assureur avec lequel vous traitez. En outre, de nombreux assureurs proposent des contrats sans frais de versement. Il s’agit principalement des banques en lignes.

Par exemple, pour un versement de 100 €, 95 € sont crédités sur le contrat d’assurance-vie si les frais de 5 %. Des frais élevés impactent la rentabilité de votre investissement.

Les frais de gestion

Les frais de gestion sont des frais récurrents qui sont prélevés chaque année sur les contrats d’assurances-vie.

Ce type de frais est prélevé annuellement en pourcentage du total de vos investissements ; généralement, les fonds en euros prélèvent 1% par an tandis que les Unités de Compte peuvent avoir des taux plus élevés (jusqu’à 2%).

De nombreux assureurs proposent également des bonus ou des taux dégressifs pour les investissements plus importants ; par exemple, si vous investissez plus de 100k€, vous pouvez bénéficier d’un taux réduit (jusqu’à 0,25%) sur vos frais de gestion annuels.

Certains assureurs proposent des produits des frais de gestion réduits à partir d’un certain pourcentage de l’encours investi sur des Unités de Compte. Investir dans le bon contrat en unités de compte peut vous aider à obtenir les meilleurs rendements sur vos investissements, cependant il existe un risque de perte en capital.

Quel que soit le type de fonds que vous choisissez, vous devez tenir compte du coût des frais avant de souscrire.

Les frais d’arbitrage

Les arbitrages sont facturés par certains assureurs, il s’agit d’un pourcentage sur les sommes arbitrés. Ces frais concernent uniquement les contrats d’assurance-vie multi-supports.

Chaque fois qu’il y a un transfert entre supports, l’assureur prélève une commission, des frais d’arbitrage qui peuvent atteindre jusqu’à 1%.

Comme souvent, les banques en ligne proposent une politique tarifaire plus compétitive avec des frais d’arbitrage à 0 %.

Pour investir judicieusement dans l’assurance-vie, il faut comprendre tous les aspects impliqués; y compris être conscient des différents types de frais d’un contrat d’assurance-vie qui accompagnent l’investissement de votre argent durement gagné !

Bien que chaque assureur ait ses propres politiques concernant ces types de frais, il est important de prendre le temps de faire des recherches approfondies avant de conclure un accord, afin de vous assurer que vous tirez le meilleur parti de vos investissements. Nous espérons que cet article vous a fourni un aperçu utile du monde des frais de contrat d’investissement et vous a donné plus de confiance lorsque vous prenez des décisions sur la destination de votre argent !

Quel délai pour toucher les fonds d’une succession d’une assurance-vie après un décès ?

La mort n’est jamais un sujet agréable à aborder, mais il est important de savoir ce que le bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie doit faire après le décès du souscripteur du contrat. Connaître vos responsabilités en tant que bénéficiaire peut vous aider à recevoir rapidement le capital décès afin de couvrir les dépenses liées au décès d’un être cher et d’apporter un soutien financier à vous-même et aux autres membres de votre famille. Examinons de plus près ce que vous devez savoir.

Comment fonctionne l’assurance-vie lors du décès du souscripteur ?

L’assurance-vie est un produit financier très populaire qui permet aux souscripteurs de construite une épargne solide et de s’assurer contre le risque de décès. Lorsque le souscripteur décède, l’assurance-vie est versée à ses bénéficiaires. Les bénéficiaires sont généralement des membres de la famille désignés par le souscripteur, mais ils peuvent également être des organismes caritatifs ou des entités juridiques.

Lorsque le souscripteur décède, le contrat d’assurance-vie prend fin et la compagnie d’assurance paie le montant de la prime assurée au bénéficiaire. Le bénéficiaire peut choisir de percevoir le montant de la prime sous forme de paiement immédiat ou de percevoir le montant de la prime sous forme de paiements périodiques (une rente viagère).

Dans le premier cas, le bénéficiaire reçoit le montant de la prime en une seule fois et peut décider de l’utiliser comme il le souhaite.

Dans le second cas, le bénéficiaire reçoit le montant de la rente sous forme de paiements périodiques qui peuvent être versés mensuellement ou trimestriellement.

Le décès d’un assuré est un moment difficile pour toutes les personnes concernées, et le bénéficiaire de son contrat d’assurance-vie ne fait pas exception.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des mesures qui peuvent être prises pour s’assurer que le bénéficiaire reçoit ce à quoi il a droit le plus rapidement possible.

L’assureur doit être informé dès que possible et le bénéficiaire doit se déclarer comme tel, afin que ses droits soient garantis par le contrat. Il est important que les bénéficiaires effectuent ces démarches avec soin et diligence, afin que les souhaits du titulaire du contrat soient honorés avec intégrité. Le processus peut sembler intimidant ou même accablant par moments, mais le fait de comprendre ce qu’il faut faire peut aider à atténuer certains de ces sentiments.

Aperçu des responsabilités du bénéficiaire

La première chose à faire est d’informer l’assureur du décès du souscripteur du contrat. Cela doit être fait le plus rapidement possible. Une fois cette démarche effectuée, vous devez vous déclarer comme bénéficiaire du contrat d’assurance-vie et fournir tous les documents nécessaires pour établir votre dossier auprès de la compagnie.

Lors de la constitution d’un dossier d’assurance, l’assureur exige généralement une série de documents afin de traiter la demande :

  • une copie de l’acte de décès du souscripteur,
  • le bulletin d’adhésion du contrat d’assurance vie (ou une déclaration sur l’honneur de perte de ce document),
  • une photocopie de votre carte d’identité ou de votre passeport
  • un RIB.

Sans ces documents, il ne sera pas possible pour le bénéficiaire de recevoir les prestations financières dues. Il est donc essentiel que ces documents soient préparés de manière adéquate et prêts à être soumis rapidement après le décès du souscripteur.

Dans les 15 jours suivant la réception de la demande, ils peuvent alors demander d’autres documents tels qu’un justificatif de résidence fiscale ou même un acte notarié s’il y a des questions de propriété sur un bien. Ces informations étant nécessaires pour vérifier et évaluer le risque lié à la demande, il est essentiel que ces documents soient reçus pour que votre assureur puisse effectuer les démarches nécessaires au traitement de votre demande.

Quel est le délai de réception du paiement de l’assurance ?

Selon le Code des assurances (article L. 132-23-1 al 2), un assureur doit verser un paiement pour une demande valide dans un délai de 1 mois suivant la réception de tous les documents nécessaires au traitement du paiement.

Si le paiement n’est pas effectué à temps, des intérêts doivent courir à partir de cette date :

  • intérêt au double du taux légal durant deux mois
  • à l’expiration de ce délai de deux mois, au triple du taux légal 

Que faire si l’assureur ne répond pas à vos sollicitations ?

Il est rarement facile de résoudre les litiges, et il arrive parfois qu’une compagnie d’assurance ne veuille même pas répondre. Dans de tels cas, il est important pour ceux qui ont été lésés de connaître les recours dont ils disposent afin de recevoir une solution équitable.

Dans un premier temps, vous pouvez soumettre votre problème à un médiateur qui enquêtera et tentera de le résoudre de manière informelle par la négociation entre les deux parties. Si cela échoue, vous n’avez pas d’autre choix que d’intenter une action en justice au tribunal.

Comment savoir si vous êtes bénéficiaires d’un contrat d’assurance-vie ?

Les contrats d’assurance-vie non réclamés en France suite à décès sont un sujet très important. Selon une étude de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), environ 8,7 milliards d’euros sont actuellement en jeu dans les contrats d’assurance-vie non réclamés. Selon l’ACPR, environ 1,15 million de contrats d’assurance-vie non réclamés sont enregistrés en France.

La plus grande partie de ces contrats non réclamés sont souscrits par des personnes âgées de plus de 70 ans, avec un montant moyen de 10 000 euros. Les contrats d’assurance-vie non réclamés sont souvent oubliés et ne sont pas réclamés à cause d’un manque d’information ou de l’oubli de leurs bénéficiaires. Selon l’ACPR, environ 80 % des contrats non réclamés n’ont pas été réclamés par leurs bénéficiaires dans les deux ans suivant le décès du souscripteur.

Depuis 2008, le gouvernement français a mis en place des mesures pour encourager les bénéficiaires à réclamer leurs contrats d’assurance-vie non réclamés. Le site Agira Vie vous permet de savoir si vous êtes bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie.

Si vous l’êtes, il faut contacter au plus vite la compagnie d’assurance en charge du contrat pour réclamer les fonds.

Si le bénéficiaire n’a pas été identifié 10 ans après que l’assureur ait eu connaissance du décès du souscripteur, les fonds sont transférés à la Caisse des Dépôts et Consignation. Si vous êtes dans ce cas, il faut s’adresser à la Caisse des Dépôts pour réclamer les fonds.

La Caisse des Dépôts conserve les fonds pendant une durée de 20 ans, passé ce délai, ils sont définitivement versés à l’Etat.

Ce processus est conçu pour garantir que tous les produits d’un contrat d’assurance-vie trouvent leurs bénéficiaires légitimes.

En conclusion, comprendre ce qu’il faut faire lorsqu’un proche décède peut contribuer grandement à faire en sorte que les prestations d’assurance-vie parviennent aux bénéficiaires prévus aussi rapidement et efficacement que possible. Il est important d’agir rapidement en avertissant votre assureur et en soumettant tous les documents nécessaires.

Comment fonctionne la rente viagère en assurance-vie ?

L’assurance-vie est un produit que beaucoup de gens connaissent, mais pas nécessairement en détails. Plus précisément, les rentes viagères offrent une grande sécurité financière quant à la manière dont vous souhaitez percevoir votre argent. le fonctionnement d’une rente viagère en assurance-vie, les différents types disponibles et les facteurs que vous devez prendre en compte avant de prendre une décision.

Qu’est-ce qu’une rente viagère ?

Une rente viagère est une opération qui prévoit des paiements réguliers soit pendant votre vie. Il s’agit d’un accord entre l’assureur et vous-même dans lequel l’assureur verse un certain montant chaque mois en échange de l’aliénation du capital de votre contrat d’assurance-vie. La rente viagère est payée jusqu’au décès du souscripteur.

Opter pour une rente, c’est choisir la sécurité : la rente assure un revenu stable jusqu’à votre décès, quel que soit le montant de votre épargne.

L’assurance-vie est le produit d’épargne préféré des français, il est l’un des produits d’épargne les plus flexibles et les plus avantageux disponibles aujourd’hui.

Les types de rentes viagères en assurance-vie

Dans le contexte de l’assurance-vie, les rentes viagères peuvent apporter un soutien indispensable en garantissant un flux financier régulier jusqu’à la fin de la vie. Il existe trois principaux types de rentes viagères : la rente viagère immédiate et la rente viagère différée.

La rente viagère immédiate

Une rente viagère immédiate commence à verser des paiements réguliers dès le dépôt des fonds sur le contrat d’assurance-vie.

La rente viagère différée

Pour la rente viagère différée, les paiements débutent qu’à un moment donné (généralement après la retraite).

La rente réversible

La rente réversible permet lors le rentier est décédé de continuer à verser la rente au bénéficiaire jusqu’au décès de ce dernier.

Point important, le montant de la rente versée au bénéficiaire est inférieur au montant versé au rentier.

Quel que soit le type, toutes les rentes viagères sont versées selon un calendrier fixe ou réglable, en fonction de vos préférences. Généralement, il s’agit de fréquence mensuelle ou trimestrielle.

Le calcul du montant de la rente viagère en assurance-vie

Le calcul du montant de la rente viagère est déterminé par l’assureur à partir de plusieurs paramètres :

  • Le capital présent sur votre contrat
  • L’espérance de vie : Elle est déterminée avec les tables de mortalité de l’INSEE. Selon les tables de mortalités, à âge égal, l’espérance de vie entre une femme et un homme est différente.

Si on analyse ces critères, on remarque qu’il est important de prendre en compte votre espérance de vie ainsi que le capital disponible pour déterminer si il est plus avantageux de sortir en rente ou en capital via un rachat.

Le montant de la rente viagère est revalorisé chaque année en fonction des bénéfices réalisés par la compagnie d’assurance.

La fiscalité qui s’applique aux rentes viagères en assurance-vie

Les rentes viagères sont soumissent à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Par contre, la fiscalité ne s’applique que sur une fraction de la rente qui est déterminée selon l’âge du rentier lors du premier paiement :

  • 70 % pour les moins de 50 ans,
  • 50 % pour les assurés qui ont entre 50 et 59 ans,
  • 40 % pour les assurés qui ont entre 60 et 69 ans,
  • 30 % à partir de 70 ans.

Exemple :

Si lors du premier paiement de rente, le rentier a 48 ans :

  • Montant de la rente : 1 000 €
  • Fraction imposable : 70 % * 1 000 € = 7 00 €

Facteurs à considérer lors du choix d’une rente viagère

Au moment de décider de mettre en place ou non d’une rente viagère en assurance-vie, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Le choix est irréversible, c’est à dire qu’une fois la mise en place de la rente effectuée il n’est plus possible de changer d’avis. Il est important de prendre en considération les critères suivants :

  • Transmission du patrimoine : avec la rente viagère, la seule option pour protéger un proche suite au décès du rentier et la réversion.
  • Fiscalité : la rente viagère est fiscalement intéressante si elle est mise lorsque le rentier à un âge avancé.

Il existe une alternative si l’on souhaite percevoir des paiements réguliers, c’est le rachat partiel programmé. Par contre, la fiscalité s’applique sur l’intégralité du montant racheté et non sur une fraction comme pour les rentes viagères.

Les rentes viagères offrent une sécurité financière et une tranquillité d’esprit à ceux qui recherchent un complément de revenu. Cependant, ce n’est pas l’option à privilégier si l’on souhaite transmettre son patrimoine à ses héritiers.

Avant de prendre une décision, il est important de faire vos recherches et de vous assurer que vous comprenez tous les aspects associés à la mise en place d’une rente viagère, y compris les implications fiscales potentielles en fonction de votre situation particulière, afin que vous puissiez prendre une décision éclairée sur le plan qui répond le mieux à vos besoins ! Avec ce guide en main, nous espérons vous avoir aidé à y voir plus clair sur les rentes viagères !

Comment résilier un contrat d’assurance-vie ?

L’assurance-vie est le placement préféré des Français, mais il est compréhensible qu’une personne veuille résilier un contrat d’assurance-vie à un moment donné. Cet article présente les circonstances dans lesquelles vous devriez envisager de résilier votre contrat d’assurance-vie et les mesures à prendre avant de le faire

Dans quel cas résilier un contrat d’assurance-vie ?

Une idée fausse courante est que l’on ne peut pas résilier un contrat d’assurance-vie. En fait, un contrat d’assurance-vie peut être résilié à tout moment, mais il y a certaines conditions et modalités de résiliation à respecter. Il existe deux cas de résiliation :

Pendant la période de renonciation d’un contrat d’assurance-vie

Si vous décidez de résilier le contrat d’assurance-vie dans les 30 premiers jours suivant sa souscription, vous devez respecter certaines modalités pour le faire.

Tout d’abord, vous devez informer votre compagnie d’assurance par lettre recommandée avec accusé de réception en indiquant le motif. Une fois la lettre de résiliation reçu, l’assureur dispose d’un délai de 30 jours pour vous rembourser les fonds (Art. L132-5-1 Code des assurances).

Il n’y a aucun frais de résiliation lorsque le contrat d’assurance-vie est résilié avant la date limite des 30 jours suivants la souscription.

Vous trouverez ci-dessous un modèle de lettre de résiliation d’un contrat d’assurance-vie :

Modèle de lettre de résiliation d’un contrat d’assurance-vie 

Madame, Monsieur,
Par la présente lettre, je vous informe de ma volonté de procéder au rachat total de mon contrat d’assurance-vie n° [référence du contrat], souscrit le [date].
Par conséquent, je vous demande de me verser la somme de […] euros, soit [montant en lettres], dans un délai de deux mois à compter de la réception de ce courrier conformément à l’article L. 132-5-1 du code des assurances.
Vous trouverez ci-joint la copie [de ma carte d’identité ou passeport, de mon contrat d’assurance-vie, du dernier relevé de situation ainsi qu’un RIB].
Je vous remercie de bien vouloir me verser cette somme par [virement ou chèque à mon nom]. Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

Après la période de renonciation

Si passé le délai de 30 jours suivant la date de souscription de votre contrat d’assurance-vie, vous souhaitez effectuer une résiliation du contrat alors vous devrez effectuer un rachat total.

Vous pouvez effectuer la demande de rachat total par lettre recommandée avec accusé de réception ou plus simplement effectuer la démarche sur Internet via votre espace personnel.

L’assureur dispose d’un délai de 2 mois pour vous restituer les fonds. Passé ce délai, l’assureur devra s’acquitter de pénalités de retard (article L 132-21 du code des assurances).

Attention, si votre contrat d’assurance-vie fait l’objet d’un nantissement, l’assureur devra avoir l’accord du créancier pour effectuer le rachat total.

Un nantissement signifie que le souscripteur utilise son contrat d’assurance-vie pour garantir un prêt immobilier. Dans ce cas, le créancier doit valider les opérations que souhaite effectuer le souscripteur sur son contrat d’assurance-vie.

La résiliation d’un contrat d’assurance-vie est relativement simple, bien que des prélèvements puissent être appliqués lorsque le délai de renonciation est passé.

Quels sont les impacts financiers d’une résiliation d’un contrat d’assurance-vie ?

Si vous résilier votre contrat d’assurance-vie pendant la période de renonciation, les fonds sont intégralement remboursés . Les fonds ne sont pas soumis aux prélèvement fiscaux et sociaux.

Si vous effectuez un rachat total pour résilier votre contrat d’assurance-vie, alors les prélèvements fiscaux et sociaux s’appliquent sur la plus-value.

Le montant des prélèvements fiscaux est dégressif en fonction de l’âge du contrat.

Dans certains cas, vous pouvez être exonéré de de la fiscalité. Il s’agit des cas ci-dessous :

  • une invalidité de catégorie 2 ou 3,
  • un licenciement économique,
  • un départ en retraite anticipée,
  • la liquidation judiciaire de la société de l’assuré ou de son conjoint.

Ces situations doivent concernées le souscripteur ou son conjoint. Des justificatifs seront à apporter à l’assureur pour bénéficier de ces exonérations.

Avant de décider de résilier un contrat d’assurance-vie, il est important d’examiner soigneusement toutes les options et de comprendre les implications à court et à long terme de cette décision. En fin de compte, la résiliation d’un contrat d’assurance-vie est une décision individuelle basée sur les besoins actuels et la situation financière. Cependant, comprendre ce que cela implique peut aider à s’assurer que les gens prennent des décisions éclairées sur leurs finances et leur avenir.

En conclusion, deux options principales s’offrent à vous lorsque vous envisagez de résilier un contrat d’assurance-vie : le faire pendant ou après la période de renonciation de 30 jours suivant la souscription. Les deux options s’accompagnent de modalités spécifiques et de conséquences potentielles qu’il convient toujours d’examiner attentivement avant de prendre une décision. Comprendre leur fonctionnement peut contribuer à garantir que la résiliation d’un contrat d’assurance-vie se déroule aussi bien que possible, tout en évitant les frais ou coûts inutiles en cours de route. En fin de compte, le fait d’avoir des connaissances claires sur la meilleure façon de procéder pour résilier un contrat d’assurance-vie peut aider à rendre ce qui peut souvent sembler être un processus intimidant beaucoup plus facile que prévu !